24 Mars 2018
Il y a 15 ans, je me suis me fait griffer, par ce curieux personnage qui chantait du bout de ma radio, fin d'année 2003, cette éternelle ritournelle "c'est quand le bonheur ?".
C'est en en aout 2004 lors d'un concert à Argeles Sur Mer au Parc De Valmy, que j'ai vraiment compris que ce mec était un doux dingue. Et que la spirale a vraiment commencée.
J'ai usé cet album, cet amour parfait, ses questions, ses désirs.
L'air monotone de la chanson "Pensons à l'avenir" hante encore quel qu’unes de mes nuits.
La question "Combien de jours de deuil, à la mort de Johnny ?" qu'il se pose dans "Il y a une question" a obtenu sa réponse (!).
Question que je pensais éternelle, sans réponse, comme figée dans l'album.
Genre une blague entre potes.
Le temps file.
Le temps est comme une ritournelle de piano.
Noir, blanc, blanc, noir.
Blanc.
J'ai chanté seul dans ma chambre, en riant, en sautant, pour exulter des passages à vides
ou de joies. Plus de joies que de peines d'ailleurs.
J'ai vécu cet album, comme les montagnes russes.
J'ai vécu les albums suivants, les concerts, les non concerts, les attentes dehors, tout seul ou en amoureux, ou en groupe avec des gens connus, ou parfois inconnus, ou à moitié connu, le temps d'une soirée
Avec le temps, je me suis detaché un peu de l'artiste, mais j'ai toujours cette oreille bienveillante quand viens le temps d'une nouveauté.
Car on n'oublie jamais vraiment un premier amour.
Et on n'explique jamais vraiment un coup de coeur.