Depuis son lancement, Pokémon TCG Pocket s’est imposé comme une expérience alternative au JCC Pokémon physique, proposant un format 100 % numérique. En tant que joueur free-to-play, j’ai passé plusieurs mois à explorer le jeu, à ouvrir des boosters et à compléter des collections sans dépenser un centime.
Aujourd’hui, voici où j’en suis dans ma progression :
Nombre total de cartes possédées : environ 3 000
Poudre Éclat : 78 890
Lingots payants : 0 (full free-to-play)
Tickets Boutique : 8
Tickets Premium : 4
Sablier Booster : 122
Sablier Miracle : 104
L'Île Fabuleuse : 68/68 (9 cartes secrètes obtenues)
Puissance Génétique : 225/226 (35 cartes secrètes obtenues)
Lumière Triomphale : 68/75 (7 cartes secrètes obtenues)
Choc Spatio-Temporel : 146/155 (21 cartes secrètes obtenues)
Promo-A : 44 cartes
Avec une collection aussi avancée, j’ai eu le temps de me poser une question fondamentale : quelle est la valeur réelle de cette collection ? Contrairement au JCC physique où posséder une carte rare signifie détenir un objet concret et échangeable, ici, tout repose sur des données codées.
Dans Pokémon TCG Pocket, chaque carte que l’on obtient est uniquement numérique. Elle n’a aucune existence physique, aucun marché secondaire et ne peut pas être revendue ou échangée entre joueurs. Contrairement à des jeux comme Sorare ou à l’univers des NFTs, il n’existe pas de véritable propriété individuelle sur ces cartes. Elles restent enfermées dans l’écosystème du jeu, sans possibilité de monétisation ou de conservation indépendante.
L’objectif du jeu repose uniquement sur la satisfaction de la collection, mais est-ce suffisant pour motiver les joueurs sur le long terme ? L’absence de valeur tangible enlève-t-elle une partie du plaisir de la collection ?
Si Pokémon TCG Pocket devait évoluer, une possibilité serait d’intégrer un système de NFTs permettant aux joueurs de véritablement posséder leurs cartes, de les vendre ou de les échanger sur un marché libre. Cette idée existe déjà dans d’autres jeux, et pourrait transformer l’expérience en offrant un sentiment de rareté authentique.
Une autre approche serait de proposer des cartes physiques associées à des codes uniques utilisables dans le jeu. Cela créerait un lien entre le monde physique et numérique, tout en permettant une véritable échangeabilité.
Reste à voir si Pokémon Company serait prête à intégrer un modèle plus ouvert, sans risquer d’entrer en compétition avec son TCG physique traditionnel. Pour l’instant, la collection reste purement virtuelle, et chacun devra juger si cela suffit à justifier l’investissement de son temps.
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