On le sait tous : les fruits et légumes, « c’est bon pour la santé ». Mais à quel point ? Et surtout, quels fruits ? Quelle variété ? À quelle fréquence ?
Ces dernières années, la science a exploré ces questions en profondeur. Ce que j’ai découvert en lisant plusieurs études récentes m’a bluffé : nos choix alimentaires les plus simples ont un impact direct sur notre cerveau, notre transit, notre longévité... et même nos dépenses de santé.
Une étude américaine montre qu’une alimentation riche en oméga-3, vitamine E, caroténoïdes et choline (présents dans les fruits, légumes, poissons gras, huile d’olive, œufs...) permet de ralentir le vieillissement du cerveau.
Ces nutriments agissent sur la mémoire, la concentration et la communication entre les neurones. Bref : ils entretiennent notre matière grise !
Une étude australienne sur 15 ans révèle que les femmes qui augmentent la variété de leurs fruits et légumes font moins de consultations médicales et dépensent jusqu'à 309 $ AUD de moins en soins de santé.
La variété semble être un facteur de santé encore plus puissant que la simple quantité. Surtout chez les femmes de poids normal.
Une revue systématique montre que faire ses courses plus souvent est lié à une consommation accrue de fruits et légumes. Mieux approvisionné, on mange plus de produits frais, on gaspille moins, on fait de meilleurs choix.
Des fruits comme le kiwi, les pruneaux, la figue, la pomme ou le raisin sec ont un véritable effet sur :
Le volume des selles (plus de fibre)
L'hydratation intestinale (grâce au sorbitol)
Le temps de transit (certains accélèrent le passage)
Le microbiote intestinal (stimulation de bonnes bactéries)
Ce n’est pas qu’une question de fibres : les polyphénols et le sorbitol jouent un rôle clé.
Les preuves s'accumulent : plus de fruits et légumes, plus variés, plus souvent = un cerveau plus jeune, un intestin en forme, moins de maladies et moins de dépenses.
Et ça ne demande pas des efforts surhumains : juste un peu plus de variété, un peu plus de fraîcheur, un peu plus d'attention à ce qu'on met dans l'assiette.
Ce n’est pas une injonction, c’est une opportunité ≈ Et si on la saisissait ?
Sources
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34505614/